L’Angleterre depuis les côtes françaises.
"Quand je suis parti, je savais que je n’y reviendrai pas. Surtout à cause du service militaire, on peut un peu le repousser mais pendant une guerre..."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Enfance.

L’Angleterre depuis les côtes françaises.
"Quand je suis parti, je savais que je n’y reviendrai pas. Surtout à cause du service militaire, on peut un peu le repousser mais pendant une guerre..."






Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Enfance.

M.A., 26 ans, camp de réfugiés de Pastrogor, Bulgarie, avril 2014.
"Ils ont fermé toutes les frontières: Roumanie, Grèce, Serbie... qu’allons-nous faire ? On ira illégalement ailleurs, mais c’est très cher. Entre 5000€ et 10 000€, si j’avais autant, je retournerai en Turquie, j’apprendrai la langue et je commencerai mon business." - M.A.

M.A., 26 ans, camp de réfugiés de Pastrogor, Bulgarie, avril 2014.
"Ils ont fermé toutes les frontières: Roumanie, Grèce, Serbie... qu’allons-nous faire ? On ira illégalement ailleurs, mais c’est très cher. Entre 5000€ et 10 000€, si j’avais autant, je retournerai en Turquie, j’apprendrai la langue et je commencerai mon business." - M.A.

"Je suis née en prison, ma mère a fait 6 ans et demi parce qu’elle était membre du Parti Travailliste Communiste. J’ai grandi en prison jusqu’à mes 1 an et demi. J’étudiais l’ingénierie mécanique depuis un an à Alep, puis je suis retournée à Damas car c’était trop dangereux, puis Damas aussi... Nous avons réussi à avoir une autorisation du consulat français de Beyrouth, mon père et moi sommes allés au Liban. Ma mère nous y a rejoints par un autre chemin... ces quelques heures où nous avons été séparés, c’était l’enfer."
Centre de réception pour requérants d’asile, Roissy-en-Brie, France.
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Roméo et Juliette.

"Je suis née en prison, ma mère a fait 6 ans et demi parce qu’elle était membre du Parti Travailliste Communiste. J’ai grandi en prison jusqu’à mes 1 an et demi. J’étudiais l’ingénierie mécanique depuis un an à Alep, puis je suis retournée à Damas car c’était trop dangereux, puis Damas aussi... Nous avons réussi à avoir une autorisation du consulat français de Beyrouth, mon père et moi sommes allés au Liban. Ma mère nous y a rejoints par un autre chemin... ces quelques heures où nous avons été séparés, c’était l’enfer."
Centre de réception pour requérants d’asile, Roissy-en-Brie, France.


Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Roméo et Juliette.

Un ancien combattant de la brigade Dera Al-Thawra, ASL. Malmö, Suède.
"J’ai 24 ans, j’étais marin: Chine, Russie, Australie, Brésil, Argentine, Chili, je suis allé presque partout... J’avais 21 ans et j’étais en mer quand la révolution a commencé, on ammenait un chargement de blé au port de Tartous."
Il est allé en prison et a été torturé. Il a rejoint les rebelles, combattu dans des batailles comme Bab Al-Hawa, Idlib, Alep, Latakia. Début 2013, il  était avec 6 hommes de sa brigade dans un immeuble, dans la province de Latakia. Les bombes pleuvaient. Leur immeuble a été touché, il s’est réveillé en Turquie, ses 6 amis étaient morts, dont son ami d’enfance.
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Un besoin d'implication.

Un ancien combattant de la brigade Dera Al-Thawra, ASL. Malmö, Suède.
"J’ai 24 ans, j’étais marin: Chine, Russie, Australie, Brésil, Argentine, Chili, je suis allé presque partout... J’avais 21 ans et j’étais en mer quand la révolution a commencé, on ammenait un chargement de blé au port de Tartous."
Il est allé en prison et a été torturé. Il a rejoint les rebelles, combattu dans des batailles comme Bab Al-Hawa, Idlib, Alep, Latakia. Début 2013, il était avec 6 hommes de sa brigade dans un immeuble, dans la province de Latakia. Les bombes pleuvaient. Leur immeuble a été touché, il s’est réveillé en Turquie, ses 6 amis étaient morts, dont son ami d’enfance.

Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Un besoin d'implication.

Dans une maison pour réfugiés, province de Schleswig-Holstein, Allemagne du nord.
"J’étudiais. Je n’ai rien fait jusqu’à ce que je rejoigne Sham Network. Je les ai rejoints parce que j’en avais marre de voir les gens mourir, je les ai choisis car ils étaient assez forts pour ma protection, ISIS gagnait en force. J’ai reçu un éclat d’obus. C’était pendant l’été 2013, une grande offensive avait lieu dans la campagne de Latakia contre l’armée d’Assad, je couvrais les combats. Je suis Tarek, j’ai 21 ans, ma petite soeur et mes parents vont bien."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Emprisonné pour empathie.

Dans une maison pour réfugiés, province de Schleswig-Holstein, Allemagne du nord.
"J’étudiais. Je n’ai rien fait jusqu’à ce que je rejoigne Sham Network. Je les ai rejoints parce que j’en avais marre de voir les gens mourir, je les ai choisis car ils étaient assez forts pour ma protection, ISIS gagnait en force. J’ai reçu un éclat d’obus. C’était pendant l’été 2013, une grande offensive avait lieu dans la campagne de Latakia contre l’armée d’Assad, je couvrais les combats. Je suis Tarek, j’ai 21 ans, ma petite soeur et mes parents vont bien."



Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Emprisonné pour empathie.

Un réfugié syrien au concert de Murder Eyes pendant le festival Sommerfest VS Isolation.
Murder Eyes, rappeur engagé : c’était son premier concert depuis qu’il avait quitté Alep il y a un an.
Rostock, Allemagne.
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Protestations, révolution, liberté.

Un réfugié syrien au concert de Murder Eyes pendant le festival Sommerfest VS Isolation.
Murder Eyes, rappeur engagé : c’était son premier concert depuis qu’il avait quitté Alep il y a un an.
Rostock, Allemagne.






Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Protestations, révolution, liberté.

Alaa, 19 ans. Du camp de réfugiés d’Al-Yarmouk de Damas, à Ryd en Suède.
"Ma famille et moi sommes arrivés en Sicile. Nous avions quitté Damas pour l’Egypte, puis nous avons pris un bateau. Nous en avons changé plusieurs fois durant la traversée. Ça a duré sept jours. Beaucoup sont morts: pas de nourriture, trop peu d’eau. Certains se sont noyés. Au moins, mes parents, mes deux soeurs et mes deux frères sont sains et saufs avec moi."

Alaa, 19 ans. Du camp de réfugiés d’Al-Yarmouk de Damas, à Ryd en Suède.
"Ma famille et moi sommes arrivés en Sicile. Nous avions quitté Damas pour l’Egypte, puis nous avons pris un bateau. Nous en avons changé plusieurs fois durant la traversée. Ça a duré sept jours. Beaucoup sont morts: pas de nourriture, trop peu d’eau. Certains se sont noyés. Au moins, mes parents, mes deux soeurs et mes deux frères sont sains et saufs avec moi."

Une ancienne officier de liaison.
"L’ASL, dans les alentours d’Alep, ils ne t’écouteront pas parce que tu es une fille... ils diront "Qui est cette femme qui parle comme un homme ?" tu vois... Bien sûr, tous ne sont pas conservateurs, beaucoup étaient étudiants. Je n’ai plus d’émotions, c’est comme si tous mes sens étaient morts. Tu ne peux pas tout oublier et vivre ta vie normalement."
Londres, Royaume-Uni.
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Torture.

Une ancienne officier de liaison.
"L’ASL, dans les alentours d’Alep, ils ne t’écouteront pas parce que tu es une fille... ils diront "Qui est cette femme qui parle comme un homme ?" tu vois... Bien sûr, tous ne sont pas conservateurs, beaucoup étaient étudiants. Je n’ai plus d’émotions, c’est comme si tous mes sens étaient morts. Tu ne peux pas tout oublier et vivre ta vie normalement."
Londres, Royaume-Uni.



Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Torture.

Dans la chambre de Wael, Rome, Italie.
«Mon cousin Fadi revenait du travail avec un de ses amis, ils conduisaient de nuit. Des rebelles ont tiré sur leur voiture... son ami a pris une balle dans la mâchoire et a fait le mort. Quand ils ont remarqué la croix autour du cou de mon cousin, ils ont su qu’il était chrétien. Ils l’ont décapité. L’armée a attrapé ces hommes, deux d’entre eux étaient Tchétchènes.»
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Vers Damas et la méditerranée.

Dans la chambre de Wael, Rome, Italie.
«Mon cousin Fadi revenait du travail avec un de ses amis, ils conduisaient de nuit. Des rebelles ont tiré sur leur voiture... son ami a pris une balle dans la mâchoire et a fait le mort. Quand ils ont remarqué la croix autour du cou de mon cousin, ils ont su qu’il était chrétien. Ils l’ont décapité. L’armée a attrapé ces hommes, deux d’entre eux étaient Tchétchènes.»




Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Vers Damas et la méditerranée.

Un livret militaire syrien. Province du Brabant flamand, Belgique.
"J’ai 20 ans, j’ai quitté la Syrie via le Liban, ma famille a acheté un visa espagnol pour 10 000€. J’ai pris l’avion, Istanbul, Barcelone et Bruxelles. S’ils découvrent que j’ai déserté, ils s’en prendront à ma famille. J’ai trouvé un boulot ici à Bruxelles, 12h par jour dans une usine. Une heure à l’aller, une heure au retour. 20€ par jour. Pas de pause ni de nourriture... c’est au black. Avec l’argent, je peux me nourrir, mais pas me payer le bus pour aller travailler, si la police me contrôle..."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Demande d'asile.

Un livret militaire syrien. Province du Brabant flamand, Belgique.
"J’ai 20 ans, j’ai quitté la Syrie via le Liban, ma famille a acheté un visa espagnol pour 10 000€. J’ai pris l’avion, Istanbul, Barcelone et Bruxelles. S’ils découvrent que j’ai déserté, ils s’en prendront à ma famille. J’ai trouvé un boulot ici à Bruxelles, 12h par jour dans une usine. Une heure à l’aller, une heure au retour. 20€ par jour. Pas de pause ni de nourriture... c’est au black. Avec l’argent, je peux me nourrir, mais pas me payer le bus pour aller travailler, si la police me contrôle..."



Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Demande d'asile.

"Le gouvernement n’aide pas, les réfugiés n’ont rien, la situation est mauvaise. La plupart essaye de gagner la Suède ou l’Allemagne. Certains d’entre nous ne sommes que des étudiants, avec un permis de résidence. On doit le renouveler tous les ans pour 150€. Un statut d’asile est valide soit pour 3ans, soit pour 5 ans... et c’est "gratuit"."
Adam, Rome, Italie
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Poser ses valises.

"Le gouvernement n’aide pas, les réfugiés n’ont rien, la situation est mauvaise. La plupart essaye de gagner la Suède ou l’Allemagne. Certains d’entre nous ne sommes que des étudiants, avec un permis de résidence. On doit le renouveler tous les ans pour 150€. Un statut d’asile est valide soit pour 3ans, soit pour 5 ans... et c’est "gratuit"."
Adam, Rome, Italie




Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Poser ses valises.

M. A., Munich, Allemagne.
«Si ça marche, peut-être que ça sera la fin de la souffrance.» - M.A.
M.A. a quitté Alep il y a six mois, où ses parents sont encore. Il voyage dans la peur des contrôles d’identités. Dans cet hôtel miteux, le propriétaire loue aux illégaux, il n’y a pas de petits profits. 21 juillet 2014.

M. A., Munich, Allemagne.
«Si ça marche, peut-être que ça sera la fin de la souffrance.» - M.A.
M.A. a quitté Alep il y a six mois, où ses parents sont encore. Il voyage dans la peur des contrôles d’identités. Dans cet hôtel miteux, le propriétaire loue aux illégaux, il n’y a pas de petits profits. 21 juillet 2014.

Chambre des hommes célibataires. Camp de réfugiés de Pastrogor, Bulgarie.
"Depuis la Turquie, le plan n’était pas de se faire attraper en Bulgarie, je voulais aller directement en Allemagne. Ici on est maltraités, des mauvais WC, des mauvaises chambres, de la mauvaise nourriture... Hier c’était mieux parce qu’ils l’ont ammenée de Svilengrad, mais quand ils cuisinent ici, c’est vraiment dégueulasse."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Une dette perpetuelle...

Chambre des hommes célibataires. Camp de réfugiés de Pastrogor, Bulgarie.
"Depuis la Turquie, le plan n’était pas de se faire attraper en Bulgarie, je voulais aller directement en Allemagne. Ici on est maltraités, des mauvais WC, des mauvaises chambres, de la mauvaise nourriture... Hier c’était mieux parce qu’ils l’ont ammenée de Svilengrad, mais quand ils cuisinent ici, c’est vraiment dégueulasse."




Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Une dette perpetuelle...

Dans une maison pour réfugiés, Allemagne.
"...au moins j’ai une alternative s’ils me rejettent à Berlin... j’espère que ce ne sera pas le cas. J’angoisse... je voudrai juste trouver un endroit loin de la politique et de la religion, j’en suis tellement exaspéré, j’ai l’impression que je vais exploser. Mec, les gens au Moyen-Orient deviennent complètement fous! J’aimerai devenir fou et pouvoir écrire tout ce que je ressens et pense, de le publier sans avoir peur."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - ...et des humiliations.

Dans une maison pour réfugiés, Allemagne.
"...au moins j’ai une alternative s’ils me rejettent à Berlin... j’espère que ce ne sera pas le cas. J’angoisse... je voudrai juste trouver un endroit loin de la politique et de la religion, j’en suis tellement exaspéré, j’ai l’impression que je vais exploser. Mec, les gens au Moyen-Orient deviennent complètement fous! J’aimerai devenir fou et pouvoir écrire tout ce que je ressens et pense, de le publier sans avoir peur."



Résumé de la vie d'Abo Hajar. - ...et des humiliations.

Enfants syriens, camp de réfugiés de Pastrogor, Bulgarie.
"Notre fille est malade, elle n’arrive pas à respirer. Notre fils à une excroissance. Nous avons essayé de les soigner, mais on nous demande les dossiers médicaux... et nous n’avons pas l’argent. On a tout essayé, même la Croix-rouge et Médecins Sans Frontières... ils veulent les dossiers médicaux. Les docteurs ont peur de l’examiner, c’est pour ça qu’ils ne font rien. Et après quoi, même s’ils le soignent ? J’irai à un poste frontière, je resterai jusqu’à ce qu’on nous laisse passer, ou je mourrai sur place."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Prendre ça personnellement.

Enfants syriens, camp de réfugiés de Pastrogor, Bulgarie.
"Notre fille est malade, elle n’arrive pas à respirer. Notre fils à une excroissance. Nous avons essayé de les soigner, mais on nous demande les dossiers médicaux... et nous n’avons pas l’argent. On a tout essayé, même la Croix-rouge et Médecins Sans Frontières... ils veulent les dossiers médicaux. Les docteurs ont peur de l’examiner, c’est pour ça qu’ils ne font rien. Et après quoi, même s’ils le soignent ? J’irai à un poste frontière, je resterai jusqu’à ce qu’on nous laisse passer, ou je mourrai sur place."


Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Prendre ça personnellement.

Ali, vieux de deux jours, sa mère Fatima et son oncle. Fatima a quitté la Bulgarie seule. Son mari et ses enfants sont toujours dans le camp de réfugiés d’Harmanli. Ils ont choisi de se séparer, avoir le bébé en Allemagne, cela pourrait aider à sortir la famille de Bulgarie... Ils n’avaient pas de nouvelles de Fatima jusqu’à ce qu’elle leur téléphone, perdue et pleurant dans la nuit de Dortmund. L’oncle était en train de se rendre dans un centre pour requérants pour faire une demande d’asile, il vérifie qu’elle va bien. Il parle à peine anglais.
Dortmund, Allemagne.

Ali, vieux de deux jours, sa mère Fatima et son oncle. Fatima a quitté la Bulgarie seule. Son mari et ses enfants sont toujours dans le camp de réfugiés d’Harmanli. Ils ont choisi de se séparer, avoir le bébé en Allemagne, cela pourrait aider à sortir la famille de Bulgarie... Ils n’avaient pas de nouvelles de Fatima jusqu’à ce qu’elle leur téléphone, perdue et pleurant dans la nuit de Dortmund. L’oncle était en train de se rendre dans un centre pour requérants pour faire une demande d’asile, il vérifie qu’elle va bien. Il parle à peine anglais.
Dortmund, Allemagne.

Deux jeunes syriens parlent de leur projet pour sensibiliser au sort des réfugiés syriens: rejoindre le siège de l’ONU à Genève, à vélo, depuis le camp de réfugiés d’Harmanli.
Harmanli, Bulgarie.
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Syrie(s).

Deux jeunes syriens parlent de leur projet pour sensibiliser au sort des réfugiés syriens: rejoindre le siège de l’ONU à Genève, à vélo, depuis le camp de réfugiés d’Harmanli.
Harmanli, Bulgarie.






Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Syrie(s).

Batoul, 11 ans. Centre de transit de Sandholm, Birkerød, Danemark.
"Nous avons passé 60 heures à dériver quand les moteurs du bateau ont lâché avant que les gardes côtes italiens ne nous sauvent. J’étais avec mon père, mes frères et soeurs étaient avec ma mère, mais on se voyait. Nous avons passé 5 jours en Italie. De Milan, par la France et l’Allemagne, par taxi jusqu’au Danemark. Nous avons demandé asile, on a dormi une nuit dans un commissariat. Maintenant, je me sens en sécurité, mais je n’ai pas d’espoir ou d’attentes, ni pour la vie, ni pour le futur."
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Sang, guerre, réfugiés.

Batoul, 11 ans. Centre de transit de Sandholm, Birkerød, Danemark.
"Nous avons passé 60 heures à dériver quand les moteurs du bateau ont lâché avant que les gardes côtes italiens ne nous sauvent. J’étais avec mon père, mes frères et soeurs étaient avec ma mère, mais on se voyait. Nous avons passé 5 jours en Italie. De Milan, par la France et l’Allemagne, par taxi jusqu’au Danemark. Nous avons demandé asile, on a dormi une nuit dans un commissariat. Maintenant, je me sens en sécurité, mais je n’ai pas d’espoir ou d’attentes, ni pour la vie, ni pour le futur."


Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Sang, guerre, réfugiés.

M.A., Lübeck, Allemagne, septembre 2014, avec une amie allemande.
«Ils veulent me renvoyer en Bulgarie s’ils (les Bulgares) me réclament. Je sais pas... On a fait un pacte avec Ahmad et Zezo, quand les choses tourneront mal, on ira au Canada. Je ne suis pas encore sûr, mais pas mal de gens l’ont fait, donc il doit y avoir moyen... depuis la Norvège.»
M. A., 8 novembre 2014. 
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Des choses qu'on ne peut retirer.

M.A., Lübeck, Allemagne, septembre 2014, avec une amie allemande.
«Ils veulent me renvoyer en Bulgarie s’ils (les Bulgares) me réclament. Je sais pas... On a fait un pacte avec Ahmad et Zezo, quand les choses tourneront mal, on ira au Canada. Je ne suis pas encore sûr, mais pas mal de gens l’ont fait, donc il doit y avoir moyen... depuis la Norvège.»
M. A., 8 novembre 2014.




Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Des choses qu'on ne peut retirer.

Deux amis se retrouvent après une séparation d’un an. Rostock, Allemagne.

Deux amis se retrouvent après une séparation d’un an. Rostock, Allemagne.

"Personne ne croyait à ce qui se passait, les murs ont des oreilles en Syrie, ils contrôlent tout... Nous étions mis en prison juste pour avoir parlé politique. Tartous est une ville loyale au régime, rien n’aurait dû s’y passer."
Un activiste syrien, Malmö, Suède.
Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Et nous ?

"Personne ne croyait à ce qui se passait, les murs ont des oreilles en Syrie, ils contrôlent tout... Nous étions mis en prison juste pour avoir parlé politique. Tartous est une ville loyale au régime, rien n’aurait dû s’y passer."
Un activiste syrien, Malmö, Suède.





Résumé de la vie d'Abo Hajar. - Et nous ?

Sur les côtes de la Manche, une syrienne. Calais, France.
La Manche pourrait devenir une autre Méditerranée.
«Certains n’ont pas choisi de prendre les armes. Ils sont nombreux, ils combattent aussi l’islamisation de la révolution, mais personne ne parle de leur combat... Ils croient toujours en la révolution, moi aussi.» I.B, survivant du centre de torture de l’aréoport de Mezzeh.

Sur les côtes de la Manche, une syrienne. Calais, France.
La Manche pourrait devenir une autre Méditerranée.
«Certains n’ont pas choisi de prendre les armes. Ils sont nombreux, ils combattent aussi l’islamisation de la révolution, mais personne ne parle de leur combat... Ils croient toujours en la révolution, moi aussi.» I.B, survivant du centre de torture de l’aréoport de Mezzeh.